Joyeux anniversaire à ma maman et à mon beau-père !

Aujourd’hui, c’est la chaleur qui nous a réveillés. Le soleil frappait les parois de la tente, on se serait cru dans une serre. Heureusement, nous avions planté la tente à quelques pas d’une plage. Quoi de mieux que de s’étirer après une longue nuit de sommeil, les pieds plongés dans l’eau fraîche ? La journée a bien commencé.

Nous avons préparé notre petit-déjeuner habituel, un bol de porridge accompagné de fruits. Nous avons lu vos commentaires et vos messages d’encouragement, qui sont toujours essentiels pour nous. Merci à vous.

Nous roulons sur l’EuroVelo nº5, qui longe la côte est du Danemark. Cette route nous fait traverser des champs de blé que le vent anime en petites vagues. C’est beau. Par moments, nous quittons les champs pour longer les routes nationales. C’est moins beau.

Cependant, la majeure partie du trajet traverse des forêts et longe la mer, parfois les deux en même temps,. Et là, c’est tout simplement magnifique ! 😍

Pour le déjeuner, nous avons encore mangé sainement. On appelle ça la VO.LON.TÉ !

En continuant notre chemin entre les arbres, nous sommes tombés (au sens figuré cette fois-ci) sur une famille de voyageurs à vélo ! Nous étions ravis de pouvoir discuter avec eux. Antoine et Pauline sont partis de Maine-et-Loire il y a un mois et demi avec leurs trois enfants âgés entre 9 et 13 ans (à peu près, nous n’avons pas vraiment demandé leur âge). Ils prévoient de voyager encore un mois et demi à travers la Scandinavie. Nous nous sommes abonnés à leur parcours sur Polarsteps ici : Smalavelo

C’est en partie grâce à des gens comme eux que nous avons envisagé ce voyage. Les voir réussir à gérer les difficultés d’être en famille, avec des enfants, nous a fait réaliser que c’était possible pour nous aussi. C’est toujours très inspirant de voir de nouveaux projets de voyages à vélo se concrétiser. Ce fut une belle rencontre.

Hier, en essayant de retirer le tendeur qui s’était bloqué dans la roue de Manon, nous avons retourné les vélos pour mieux accéder au dérailleur. Malheureusement, en faisant cela, nous avons définitivement cassé le rétroviseur. Nous avons alors essayé de trouver un magasin pour en acheter un nouveau. Nous utilisons constamment nos rétroviseurs, c’est fou de penser que nous hésitions à en acheter au début… Enfin bon, le magasin que nous avons trouvé était en rupture de stock, il faut toujours commander. Pas facile à gérer en tant que nomades. Tant pis.

Nous continuons avec un peu moins d’énergie, même les vaches que nous croisons semblent abattues par le soleil. Mais nous essayons de ne pas nous plaindre, d’abord parce que nous n’avons pas encore atteint les températures extrêmes des régions caniculaires, et ensuite parce que nous nous rappelons combien nous avons attendu la chaleur ces huit derniers mois.

La route est sans grand intérêt, alors je me suis mis un livre audio dans les oreilles pour passer le temps :

Après plusieurs jours sans réelle douche, nous décidons de nous arrêter dans un camping pour ce soir. Nous sommes entourés de camping-cars immenses avec leurs auvents déployés. Les campings désertiques d’hiver sont définitivement derrière nous.

Après une bonne douche, Manon a enfilé le t-shirt que nous avions reçu lors de notre volontariat. Classe, n’est-ce pas ?!