On a survécu à l’orage ! Mais encore beaucoup de pluie ce matin… On a ressorti les k-way et les pantalons de pluie rangés bien bien au fond de nos sacoches, à notre grand désespoir ! On finit encore complètement trempés, mais à la différence de cet hiver il fait quand même moins froid. On s’arrête dans un camping pour faire notre vaisselle où on rencontre 2 néerlandais très avenants qui discutent avec nous. Après 19km on arrive à Orkelljunga, on s’arrête faire 2 courses et je ne sens plus ma gorge, du coup je propose à Flavien de louer un bungalow au camping pour cette nuit. Il est tout petit avec des lits superposés, on se croit en colonie de vacances ! Je me suis reposée cet après-midi, puis on a dessiné un peu avant d’aller manger. Dans la salle commune on rencontre encore 2 autres néerlandais, qui nous vantent les beautés de la Suède. Et on ne peut qu’approuver pour le peu qu’on en a vu ! C’est un gros coup de cœur pour le moment.

Difficile de décoller ce matin. La météo est complètement folle ici. On se prend des orages impressionnants et trois minutes plus tard, c’est le grand soleil. On regarde ce que prévoit la météo et apparemment, c’est comme ça toute la journée. Alors on plie tout et on décolle. Ce n’est toujours pas la grande forme pour Manon, heureusement on a la possibilité de faire des petites journées en ce moment.
Entre pluie et soleil, on ne sait plus comment s’habiller. On a un peu la flemme de mettre toutes nos affaires de pluie pour les enlever dès que ça commence à se réchauffer. Résultat, on finit trempés, en espérant que l’accalmie sera assez longue pour nous sécher.

On s’arrête dans un camping pour faire notre vaisselle et remplir nos gourdes. Un couple d’amis néerlandais entame la conversation avec nous.
J’avais conscience qu’on rencontrait beaucoup de monde depuis notre départ, mais c’est vrai que de l’écrire dans ce journal, je me rends compte que c’est vraiment chaque jour.
Du coup, on parle voyage. Ils nous expliquent qu’eux aussi ils ont déjà voyagé à vélo il y a plusieurs années. Ça ne nous étonne pas vraiment, les Néerlandais et le vélo, c’est une grande histoire d’amour.
Nous aussi, un jour, on abordera des cyclo-voyageurs, et on leur dira avec nostalgie : « haaa… quand on était jeunes, nous aussi on a traversé de nombreux pays avec nos vélos chargés comme des mules ! »
Avant de nous séparer, ils nous demandent pourquoi nous ne nous dirigeons pas vers le Cap Nord, comme le font les autres cyclistes.
Il faut croire que nous ne sommes pas comme les autres cyclistes…

Manon et moi sommes déjà amoureux de la Suède, et ça ne fait que quatre jours. Les forêts y sont magnifiques et les campagnes sont de véritables havres de paix. Les gens sont accueillants, souriants et polis. Les villes sont calmes et bien entretenues. Nous nous sentons en sécurité sur les routes, et nous roulons bien souvent sur de belles pistes cyclables. Bref, jusqu’ici c’est un sans-faute. Mise à part la météo, et encore, c’est largement supportable, et si ça permet aux forêts d’être si belles, on accepte !
Avec la pluie, cependant, les routes que nous empruntons sont parfois difficilement praticables à cause de la boue. Celle que nous avons décidé d’emprunter aujourd’hui nous a conduits face à une barrière cadenassée. À quelques mètres derrière elle, on pouvait voir la route que nous devions rejoindre. Nous n’avons pas eu envie de faire demi-tour, alors il a fallu traverser des herbes hautes à travers la forêt. Ce soir, il faudra être vigilant aux tiques.



À 12h30, nous nous arrêtons dans la ville de Örkelljunga pour faire nos courses. Il y a des prises électriques disponibles dans la galerie du magasin. On en profite pour recharger toutes nos batteries.
Ici, il est autorisé de faire du camping sauvage, on arrive à remplir nos gourdes sans trop de difficulté, et l’électricité est mise à disposition gratuitement dans les villes. Je le répète, la Suède a de fortes chances de rentrer dans notre top trois des meilleurs pays pour voyager à vélo ! Malgré les caprices de la météo, nous sommes émerveillés par la beauté de ce pays et touchés par l’accueil chaleureux de ses habitants. Nous avons hâte de continuer notre périple et de découvrir ce que la Suède a encore à nous offrir.

Nous nous installons sous un abribus, à l’abri de la pluie, pour manger. Je reçois un message m’informant que je n’ai plus de data sur mon forfait. Poster un article par jour, ça consomme plus que ce que j’imaginais. Je retourne au magasin chercher une carte SIM avec un nouveau forfait. J’avais déjà fait ça au Danemark et ça s’était très bien passé. Mais ici, ça a été une vraie galère. Le site Internet et l’application de l’opérateur sont entièrement en suédois. Je retourne au magasin, pour la troisième fois, afin de demander de l’aide. On m’explique qu’ici, en Suède, les mesures de sécurité ont été intensifiées ces dernières années. Il faut impérativement pouvoir prouver son identité pour obtenir un forfait. Pour cela, ils utilisent un système appelé BankID. Je leur explique que ce système semble ne fonctionner que pour les locaux et que c’est impossible pour moi de m’en servir. Ce à quoi ils me répondent qu’ils ne savent pas comment faire autrement. Du coup, je repars avec ma carte SIM, il pleut, Manon se sent toujours un peu fatiguée. On prend donc la décision de trouver un camping.
Après avoir un peu fait sécher nos affaires, on sort nos carnets de dessin et on gribouille. Pour le moment, toujours pas d’œuvre d’art. Nous en sommes à l’apprentissage de la perspective.

Après des heures à me prendre la tête pour essayer de faire fonctionner cette foutue carte SIM, j’ai finalement réussi à m’en sortir en utilisant le téléphone de Manon pour traduire le site de l’opérateur. Voici donc une nouvelle page de notre journal, publiée non sans difficultés. Du coup avec tout l’investissement que ça demande, on se pose quelques questions.
Fourche2velos, pour le moment, ce sont des photos que vous pouvez retrouver sur Facebook et Instagram, ainsi qu’ici sur le site.
Des vidéos sur YouTube (on espère trouver un moyen de continuer à en faire).
Et pour les comptes rendus écrits, vous pouvez nous lire sur Polarsteps ou sur ces articles de journal que l’on partage aussi sur Facebook.
Nous avons parfois l’impression de faire doublon entre Polarsteps et le journal. N’hésitez pas à nous dire en commentaire ce que vous en pensez. Quel est le moyen de nous suivre que vous affectionnez le plus ? Y a-t-il d’autres choses que vous aimeriez voir ? Des choses auxquelles on aurait pas forcément pensé ? Des améliorations à apporter ?
N’hésitez pas, les commentaires sont faits pour ça !
Et merci à tous ceux qui nous ont écrit jusqu’ici. On ne répond peut-être pas tout de suite, mais ça nous fait toujours plaisir de vous lire.
Moi j’aimerais bien les signaux de fumée 🤣🤣🤣🤣, il vous faut juste un briquet
Une photo de vous deux serait cool 😘
Hello,
j’ai transmis à ma copine suédoise, ça va lui faire plaisir!!🤩😍
C’est vrai qu’en ce moment, je lis d’avantage les articles car je tombe dessus en regardant les réseaux alors que Polarstep, il faut y aller spécifiquement mais faites le plus simple pour vous, on s’adaptera.
Courage et reposez vous pour mieux repartir.
I love to read your posts here on your blog, but Flavien, please add a translate button 🤪 And your posts are awesome. I hope that Manon feels better soon – we’ve had the same type of rain here in DK as well – so irritating.
Take care you guys.
W
Polarsteps permet de suivre votre périple et c’est vraiment sympa. Mais se poser pour lire le blog c’est un partage différent et très agréable.
Ça va pas vous aider à choisir, hein …? 😂.
Faites ce qui vous fait le plus plaisir à vous, c’est le but!
Prenez bien soin de vous surtout.
Bises.